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Archive pour octobre, 2010

Le Tir National, bld Reyers, Schaerbeek

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Tombe d’Edith Cavell en 1918.

Complexe d’architecture militaire de 20 ha, sur le territoire de la commune de Schaerbeek.

Le bâtiment furt inauguré en 1889 et initié par Charles Rogier, ministre de la défense nationale et Eugène Dailly, bourgmestre de Schaerbeek.
Pendant la guerre de 1914/18 eurent lieu de nombreuses exécitions, dont celle d’Edith Cavell, de Philippe Baucq, de Gabrielle Petit.

 

Le corps d’Edith Cavell sera transféreé à Westminster après la guerre, celui de Gabrielle Petit au cimetière de Schaerbeek.
Pendant le seconde guerre mondiale, plusieurs exécutions  eurent lieu également.  En 1963 le bâtiment sera démoli, s’y trouve maintenant le bâtimnt des radios et télévisions belges.

Il  reste néanmoins l’Envlos des Fusillés, classé en 1983, on y entre par la rue Colonel Bourg.
 

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 Enclos des Fusillés

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L’hôpital militaire d’Ixelles

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Année de construction : 1888, sur un terrain de 6 hectares, avenue de la Couronne.

A partir de 1935, la dénomination officielle devient « quartier lieutenant-général médecin Mélis », du nom du chef de service de sante de l’armée lors de la première guerre mondiale.

La construction le l’hôpital militaire est liée à l’installation de nouvelles casernes à Etterbeek.
Les infirmières sont fournies par  les Soeurs Hospitalières de St-Augustin.

L’hôpital subit plusieurs transformations, de nouveaux bâtiments apparaissent en 1948.  Pendant la grève des médecins en 1964, il accueille aussi les malades civils.
En 1974, l’armée déménage tous les services à Neder-over-Heembeek.
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Hôpital Militaire Reine Astrid.

Laissé à l’abandon pendant 1/4 de siècle, l’hôpital militaire d’Ixelles est finalement démoli au profit des « Jardins de la Couronne » , ensemble de logements et bureaux construit en 2002.

Rire

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Simona Max, reine de la « zwanze » bruxelloise

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Simone Vennekens est née  en 1903 à St-Josse, rue du Soleil.

 

Son père s’occupe d’une société dramatique, ce qui peut expliquer l’inscription de sa fille au cours d’art théâtral.

Remarquée par Marcel Roels, elle entre comme mannequin au théâtre de l’Alhambra, boulevard E. Jacqmain.
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En 1933, Simone Max accepte l’offre d’Edmond Bodart et entre au théâtre « Mon Village », rue des Poissonniers**
Elle y restera 25 années.
Très timide, elle renâcle devant les textes à double sens qu’on lui impose (et qui nous semblent bien innocents aujourdhui !).

Avec l’acteur Rittche (Henri Deschamps 1888-1951), elle formera un couple de théâtre mémorable.

Simone Max interpretera maints sketches, chansons et scènes de revues à l’Alhambra, aux Galeries et aux Folies-Bergères.  Elle fera naître des tempêtes de rire.
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Plus tard, elle ouvrira un café rue de la Bourse et commencera en même temps ses adieux à la scène.

En 1971, elle tient un rôle dans le film de Jacques Brel « Frans ».
Elle tournera en tout 7 films.

Elle s’éteint en août 1983, l’église Royale-Ste-Marie est remplie de la foule qui l’a si souvent acclamée.

 ¨** « Mon Village »
petit théâtre souterrain, aménagé en 1932 dans un ancien dépôt de bière.
En 1958 ce fut la faillite.  A la place, une sorte d’Oberbayern fut créé, sans succès.

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L’Eglise Royale-Ste-Marie à Schaerbeek

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Cet édifice de style romano-byzantin a été érigé sur le site du Zavelberg, actuellement place de la Reine à Scharbeek, entre 1845 et 1908, en l’honneur de notre première souveraine, la reine Louise-Marie.
Le dôme fut placé en 1885.

L’architecte : le Gantois Louis van Overstraeten (1818-1844).

Les orgues sont de Jean-Emile Kerkhof.  Les vitraux de Jean-Baptiste Capronnier.

Dans les années 1960-70, l’édifice, en mauvais état,  fut menacé de démolition, mais il fut heureusement classé par A.R.   Les travaux de restauration débutèrent en 1983.

Un dramatique incendie survint en 1985.

Funérailles célèbres

1924 : le compositeur Italien Giacomo Puccini.
1983 : la chanteuse-actrice bruxelloise Simone Max.

 

Des visites guidées ont lieu de juin à octobre, le 2ème dimanche du mois, de 14,45 h à 16 h.
Rendez-vous à l’intérieur de l’église.

 

Rire

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Longchamp-fleuri

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L’Avenue de Longchamp à Bruxelles sera débaptisée après la deuxième guerre mondiale en l’honneuir de Sir Winston Churchill.

Vers 1900, cette élégante avenue menait au Bois de la Cambre.  Il était de bon ton d’y avoir sa demeure.

On y voyait défiler les « équipages » : voitures tractées par des chevaux et menées par des laquais en grande tenue.

Au Carnaval, certains équipages étaient fleuris.  Les musiques militaires étaient de la fête.

 

 La reine Marie-Henriette, épouse du roi Léopold II, y assistait fréquemment à des spectacles.  Sa seule présence faisait qu’il était un « must » pour toute la bonne société bruxelloise aristocratique d’y assister aussi.

On lit dans « Le Soir » de l’époque
« Le retour du Longchamp-fleuri fut vraiment magnifique. Pendant plus de deux heures, ce fut un défilé de voitures en quadruple rangée.  Sur les boulevards de l’avenue, la foule immense saluait les participants.  Ce ne cédait en rien l’animation des grands boulevards de Paris. »

Rire

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Le Centenaire du Mariage de Mademoiselle Beulemans

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Les auteurs de la pièce
Frantz Fonson (1870-1924)
NB   par patriotisme, Fonson changea son prénom en Jean-Francois en 1914.

Fernand Wicheler  (1874-1935)

 

La pièce fut jouée pour la première fois le 18 mars 1910 au théâtre de l’Olympia, rue Auguste Orts à Bruxelles.  Il était dirigé par Fonson et Wicheler.  Elle fut composée à la hâte, sans grand espoir de succès.  Elle fut néanmoins accueilie favorablement.

La célèbre fantaisiste parisienne de café-concert, Marguerite Deval, enthousiasmée par la pièce, propose de la produire à Paris.
Les acteurs signent un contrat pour cent représentations au Théâtre de la Renaissance.  Les cent représentations devront être multipliées par 5 pour satisfaire le public enchanté.

Les acteurs
Alfred Jacque (1861-1917), créateur, puis,  successivement Libeau, Roels, Nossent, Festerat, Mondose, Mahieu, Daix, Guyau, Lippe, Hanssens.

Mademoiselle Beulemans : Christiane Lenain.

Ce croquis de moeurs bruxelloises peut paraître bien démodé de nos jours : l’autorité parentale, le rite des fiançailles et du mariage,  mais, dès les premières répliques les rires fusent, … la sauce prend !

Bon anniversaire Suzanneke !!

La pièce « Bossemans et Coppenolle » de d’Hanswyck et Van Stalle, connut, elle aussi,  un franc succès.

 Rire

 

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Merci de votre visite !

Bonjour et bienvenue sur mon blog.
Je suis une Bruxelloise ayant émigré vers le Côte belge il y a quelque 25 ans, mais dont le coeur est resté à « mon bon vieux » Bruxelles.

Ce blog a pour but de rassembler tout ce qui le concerne.

Jacqueline.

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Les délicieuses gaufres de Bruxelles

 

 Sourire

La gaufre nous vient des Grecs, qui faisaient cuire des gâteaux très plats entre deux plaques de métal chaudes, qu’ils appelaient « obelios ».

Les obelios deviennent « gaufre » vers le XIIème siècle, le jour où un artisan eut l’idée de forger des plaques de cuisson reproduisant les dessins alvéolés des rayons de miel.
Une gaufre est un mets de pâte légère cuite entre deux plaques métalliques articulées, ornées de motifs qui s’impriment dans la pâte et donnnt à la pâtisserie sa forme caractéristique.

Au XXIème siècle, la gaufre est toujours un mets de fête que l’on retrouve dans toutes les kermesses, foires et braderies, mais elle est aussi un des éléments de petit-déjeuner aux U.S.A..
La « gaufre de Bruxelles »  se déguste nappée de crème Chantilly et de fraises.
Bon appétit !

gaufre de Bruxelles 

 

Bisou

 

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